2.4.2. L’intégration des matières

En somme, il est important de mentionner que l’impression 3D, en contexte pédagogique, n’est pas une fin en soi, mais un moyen. Alors qu’on la sait capable d’être utilisée dans différents domaines, force est de constater qu’il existe souvent une “pollinisation croisée”, une intégration des matières entre ces derniers : par exemple, les connaissances d’un informaticien ou d’un mathématicien sont nécessaires afin d’imprimer une prothèse conçue grâce à l’expertise d’un médecin spécialiste. Dans nos salles de classe, il n’existe donc pas une seule et unique manière de l’utiliser. Par exemple, bien que la modélisation 3D d’un prototype fasse appel à des compétences davantage liées à l’informatique (p. ex., être capable d’interagir dans un environnement informatique), l’impression de la pièce pourrait favoriser les apprentissages dans d’autres disciplines. Comment ? En concrétisant certaines théories par l’entremise de l’impression 3D, il est possible de créer davantage de liens entre la théorie et la pratique. Par exemple, les objets imprimés pourraient être utilisés pour créer des systèmes et ainsi appuyer l’exploration de certaines lois de la physique (p. ex., le principe du levier). Certains élèves ayant de la difficulté à développer leur intérêt envers les sciences et les technologies, favoriser une meilleure représentation des notions théoriques est susceptible de susciter leur intérêt et de favoriser leur compréhension (Lacasse, 2018).


Référence : 
Lacasse, M. (2018). L’impression 3D du présecondaire à la FBD en passant par la FBC. Repéré à https://www.ticfga11.ca/limpression-3d-du-presecondaire-a-la-fbd-en-passant-par-la-fbc/