Au niveau des activités aussi, qui suscitent l'engagement, je pense qu'il faut savoir trouver un peu l'équilibre, l'équilibre entre des activités de routine comme par exemple le mot du jour, le nombre du jour aussi, qui sont des activités que les enfants connaissent bien, parce qu'on les fait régulièrement en classe, mais aussi de varier en apportant des activités qui sont différentes, qui sont plus en lien aussi avec le vécu de l'enfant. Alors quand l'enfant est à la maison, qu'il est entouré par sa famille, par le petit frère, la petite soeur qui est près de lui, ses jouets bien, je pense qu'il faut savoir tirer profit de tout ça. Moi une des choses qui a été vraiment agréable en temps de visioconférence, ça a été le moment de l'histoire. C'était un petit peu la dernière activité qu'on gardait en fin de période et ou les frères et soeurs. Des fois, même les parents qui venaient se joindre au groupe pour partager ce petit moment là, qui devenait un petit peu un moment d'intimité et qui faisait en sorte que pas seulement l'enfant, mais toute la famille se sentait un peu engagée et impliquée au niveau de l'apprentissage. J'ai essayé aussi de proposer des activités, beaucoup en lien justement de faire des liens avec la maison. Je vous donne un exemple une semaine, on a parlé du thème des chevaliers, des rois et des princesses. C'était également la semaine de l'environnement du Jour de la Terre. Alors je leur ai lancé l'idée d'un projet de de confection de châteaux à l'aide de boîtes de recyclage. On faisait un retour en même temps sur les solides. Ca a été un beau projet qui a fait en sorte que les enfants se sont vraiment engagés et se sont engagés aussi avec toute leur famille. Ils étaient tous fiers à la fin de la semaine de présenter leur château. C'était leur fierté. Je pense aussi qu'il y a tout ce cote là de se sentir fier de se sentir bon, de se sentir encouragé, valorisé. Alors ça aussi, je pense que c'est une. C'est ce qu'il faut faire aussi à distance de ne pas oublier, d'encourager, de faire du renforcement positif. C'était une facette que je trouvais un petit peu plus difficile parfois pour les enfants qui sont un petit peu plus effarés, qui prennent un peu moins de place, qui sont un peu plus réservés. Alors on a pensé à tout le monde ensemble de se créer une page dans notre plateforme numérique pour pouvoir montrer justement nos bons coups. Alors on passait peu de temps ensemble en visioconférence, mais il y avait plein de de réalisation qui étaient faites en cours de journée de façon au niveau du travail autonome et tout ça, mais qu'on n'avait pas toujours la chance de souligner, de valoriser. Alors j'ai impliqué les parents à prendre des photos de ces beaux projets là ou il y avait plein d'apprentissages qui avaient été faits mais de façon plus de façon autonome et spontanée et de les partager justement de maintenir le lien affectif. avec l'ensemble de la classe. Comme j'avais scindé mon groupe en deux, alors ça permettait de créer un peu un lien de tout le monde ensemble, tous les élèves, de voir comment chacun évoluait de façon personnelle dans son contexte familial. De façon générale, ma journée était sectionnée. En fait, elle a toujours été sectionnée depuis quelques mois en trois sections. Une section ou est ce que les élèves avaient un enseignement? Donc j'étais vraiment avec eux pendant, généralement environ une période complète. Ou est ce que les élèves, je leur enseignais les notions? Je leur expliquais les choses de façon à ce que, avec le fil de la journée, ils soient capables de faire la tâche de façon autonome. non période de questions. On lève la main, on fait de la modélisation, on travaillait vraiment beaucoup pour ça. Donc j'ai adapté les activités d'apprentissage pendant un certain bloc. Ensuite, de ça j'envoyais les élèves en travail que j'appelais dans le fond. Disponibilité donc mon activité d'apprent. Les élèves étaient maintenant déconnectés, faisaient des choses. Toutefois, j'avais toujours une rencontre d'entée qui était ouverte, que j'indiquais qui était comme disponible. les élèves devaient être cent pour cent disponibles pour moi et je devais être disponible pour eux dans le sens que si moi je voyais après mon enseignement, que la notion c'était pas trop sûre. Donc qu'est ce que je dois faire bien, je reconnect dans le fond, j'appelais l'élève qui était dans l'obligation. de se connecter. On parlait un petit peu plus tôt de cote gestion classe. Moi, j'ai établi directement aux élèves. Si tu ne réponds pas à ma demande d'être disponible, tu vas être obligé d'être connecté les prochaines journées, parce que c'est ton devoir de me montrer que c'est les choses. On avait l'enseignement dans une journée. Ensuite de ça la période de disponibilité et un peu plus tard dans la journée, tout dépendamment. ça pouvait être plutôt. Ca dépendait de comment avait été la structure et les spécialistes qu'on avait. Les enfants étaient ensuite en travail autonome. Ils avaient je ne sais pas si je peux appeler ça un plan de travail dans le sens. Je leur mentionnais des éléments qui étaient à compléter. C'était pas toujours pareil selon les élèves, parce que tout comme dans une vraie classe, on a des élèves qui sont plus rapides, moins rapides, donc ils avaient du travail autonome à faire à ce moment là, un peu comme en classe, c'était des choses qui étaient rendues capables de faire ça, qui n'étaient pas obligés de m'interpeller à chaque fois au début de l'année scolaire. la période de travail autonome. Je pense que ça n'aurait pas été possible parce qu'avec les limites de leurs connaissances, avec les outils virtuels, ils n'étaient pas capables de le faire, mais avec les apprentissages qu'ils ont fait. d'être travailleurs autonomes avec leurs cahiers des choses sur We No, ça fonctionnait, ça allait, ça allait pas bien et je peux dire maintenant qu'on est rendu au mois de mai, ça va encore super bien. Alors on va travailler avec Qu'est ce qu'ils ont? Parce que moi, je ne peux pas leur passer de matériel. Donc je dois toujours penser Habituellement. Qu'est ce qu'un enfant a dans sa chambre? Qu'est ce qu'il pourrait utiliser? Qu'est ce qu'il a près de lui? par exemple aussi une autre chose qu'ils adorent, c'est quand à la fin de la semaine, on fait notre dictée. soit la dictée évidemment de mots ou la dictée de nombre, Eh bien je leur fais faire les pratiques durant la semaine en clavardage mais pas l'examen, l'examen, il va être sur papier, puis ils vont m'envoyer une photo ou ils vont le faire directement dans leur page internet. Mais ça le fait d'écrire sur clavardage là au début je me disais ouais, mais ils voient les réponses des autres, mais c'est pas grave parce que le cerveau C'est comme ça qu'il apprend en revoyant, en revoyant. Puis là, ils sont fiers parce que les autres voient leur réponse aussi. Puis quand je leur dis Oh, il te manque une lettre. Puis les autres, oui. Comment? Alors ça, c'est quelque chose qu'ils adorent vraiment beaucoup. Pratiquer leur dictée par clavardage aussi. Depuis qu'on a bibus, ça, c'est vraiment génial parce qu'ils sont capables d'aller chercher des livres et je leur donne un livre à lire minimum par semaine. Puis on peut le lire aussi ensemble à l'écran, tout le monde, même des BD, ça c'est vraiment chouette parce que c'est quelque chose qu'on n'arrivait pas à travailler aussi bien avant la BD. puisque c'est des petites C, c'est tout petit. Et puis là, chacun peut l'avoir à son écran, ça c'est vraiment bien pour travailler la lecture. oui dans la réalisation. Qu'est ce qui est drôle? C'est que je me disais souvent. Mais qu'est ce qu'on peut faire avec le fait qu'il soit à la maison? Donc on peut faire des choses plus folles, comme dire à un moment donné on travaillait un texte sur les détectives là, je leur ai dit. Allez vous mettre un chapeau, Allez vous mettre des lunettes de soleil, on se déguise en détective, trouvez une loupe, puis là, le fait qu'ils étaient déguisés, qu'ils étaient devenus eux mêmes un détective, qu'ils pouvaient se voir déguisés les uns les autres. Ils étaient encore plus motivés à faire leur lecture, à chercher leurs trucs. Alors bien évidemment, ce n'est pas à tous les moments qu'on peut faire ça. Puis des fois, il pourrait devenir trop énervé aussi. Des fois, il faut juste arrêter. Mais il faut toujours garder en tête en quoi ça pourrait être un plus. Parce que ces enfants là, oui, l'école à distance, il y aura probablement certaines lacunes, mais il y aura probablement des nouvelles forces aussi. Ce que je peux dire, c'est qu'au début de l'année, le temps que ça s'adapte à leurs outils et il me semble. Si je compare à aujourd'hui, les temps étaient beaucoup plus. Donc ce qu'ils étaient capables de me rendre comme contenu comme élément dans le fond qui complét, c'était, c'était des plus petites. les plus petits éléments que je leur montrais. Est ce que c'est parce que c'est ça que ça prenait pour que ça, ça fonctionne? Ou est ce qu'un élève de troisième ou quatrième année, c'est toujours comme ça? Je ne pourrais pas dire, mais je sais que si je compare avec ce qu'ils sont capables de faire aujourd'hui, les éléments théoriques qu'on peut faire, les activités avec la modélisation, tout ce qu'on fait, nos tâches sont beaucoup plus longues que ce qui était au début.