alors l'engagement des enfants dans un contexte de visioconférence. C'est vraiment ce qui représente un défi pour nous. L'enseignante, de garder la motivation des enfants tout au long de la visioconférence, mais aussi de la durée dans le temps, au niveau des journées et des semaines qui passent, de garder la même motivation qu'on peut avoir en début. La réussite de l'élève aussi passe souvent par son engagement. Peu importe les difficultés qu'il va rencontrer au niveau de son parcours scolaire. On va souvent voir que l'engagement, son engagement personnel va faire toute une différence au niveau de ce point là. La planification, je trouve qu'elle est vraiment encore plus importante lorsqu'on est dans un contexte de visio que en classe. en classe, on peut faire un petit peu plus appel à l'improvisation. J'avais l'impression, en visioconférence, de devoir être plus préparée, mieux planifiée. Je devais être capable de m'adapter aux citations, aux imprévus, mais la planification était vraiment au coeur de mes préoccupations pour pouvoir susciter l'engagement de chacun de mes élèves. que pour garder l'attention des élèves, je donne toujours pour commencer le plan de la période, pour leur dire exactement qu'est ce qu'on va faire? La plupart du temps, j'essaie de varier le rythme, dire on commence ensemble, on discute un peu. Après ça, je vais vous envoyer écouter quelque chose. Vous allez compléter quelque chose seul, on revient en grand groupe, puis vous terminez, on termine seul. Et là, j'essaie de, de, de varier pour que justement le rythme, tu se casse un peu, puis qu'ils s'endorment pas, surtout devant leur écran, parce que c'est difficile de rester concentré. Idéalement, j'aime mieux passer un petit peu, les faire travailler un peu ou interagir un peu, présenter un petit peu, faire interagir un peu. Mais là, je dis bien idéalement. parce qu'on sait que les élèves vont décrocher après pas longtemps si on ne fait pas ça. Par contre, des fois on n'a pas le choix parce que c'est pas possible en quinze ou vingt minutes de présenter suffisamment de matière de théorie ou de stratégie de résolution pour que les élèves puissent faire quelque chose avec juste ça. Mais disons que c'est des cas plus rares. J'essaie d'éviter autant que possible, parce que c'est sûr que les élèves décrochent. Quand on fait ça, c'est plus un petit peu de théorie, un petit peu de stratégie. On essaie puis on fait ça par bloc, comme ça de dix quinze minutes de théorie. On fait des exercices, un autre dix quinze minutes d'exercices. au fur et à mesure que les cours ont avancé, je me suis rendu compte aussi que les élèves, ils se ils devenaient blasés rapidement. Au début, tu leur proposes, je sais pas moi un cout ou un quizz. Ils sont intéressés naturellement parce qu'il y a un petit défi supplémentaire. Et puis là, quand ça fait quelques uns qu'ils font, ils font comme ah pas encore ça donc il fallait vraiment varier souvent. le type d'activité qu'on leur proposait. Donc les médias si vous voulez, puis pas juste les types, mais bien comment ils allaient l'utiliser. par exemple, j'avais déjà utilisé Learning App, qui est un site web ou tu peux construire des petites applications pour faire des exercices ou réviser. Et puis après qu'ils aient un petit peu qui en fait un petit peu le tour par différentes activités, bien là, dans le fond, je leur ai proposé qu'ils doivent créer eux mêmes. Donc c'est pas juste d'être des exécutants, mais bien de devoir créer à partir des différents outils. Donc nous, on est capable de créer. Mais souvent, quand on est à distance, ça nous demande beaucoup de travail pour préparer, mettons notre une heure et quart de cours, des fois ça peut nous en prendre. deux fait qu à ce moment là, c'est de se dire comment je peux aussi pour atteindre le même objectif, c'est à dire la qui acquiert des nouvelles connaissances, des nouvelles techniques. Comment je peux remettre ce travail là aussi dans les mains des élèves? Puis sinon, ben c'est sûr que je suscite la participation, il faut que ça participe. Puis souvent, j'avais ma liste à côté de moi pour que ce soit, je dirais plus spontané. Là, je nommais des noms, puis ils répondaient. Puis ça aussi. Ils restent un petit peu aux aguets quand ils savent qu'ils peuvent se faire nommer n'importe quand. Parce que en classe, on peut les voir. Celui qui écoute pas. C'est facile de dire OK, je vais lui poser une question, mais là, en ligne, c'est plus difficile fait que de savoir que moi, je pouvais les interpeller n'importe quand. Qu'en est le temps de corriger? Qu'en est le temps de lire justement plus quelque chose de théorique à savoir Qu'est ce qu'on voit aujourd'hui? Les notions à analyser et tout bien ils étaient, plus je les sentais beaucoup, beaucoup plus présents que quand j'avais à enseigner de façon plus magistrale. Il y a certaines notions qui fallait plus que je m'y prête que je l'amène de cette façon là. Mais clairement, je les sentais moins présents et moins engagés.