[Musique] Dans cette vidéo, le directeur Martin uger réfléchit sur le développement de la compétence numérique et sur l'importance de respecter le rythme du personnel enseignant. Bonne écoute. Je m'appelle Martin H.A., je suis directeur à l'école primaire Jean-23, dans la belle région de Québec, et je vais vous parler un petit peu des technologies dans notre école. Parce qu’on a travaillé les technologies dans le contexte où on partait le projet éducatif. On était en train de travailler sur le plan de mise en œuvre, puis on s’est posé de grandes questions sur les technologies. La première étant : comment mettre la technologie au profit, dans le fond, de l’enseignement? Comment éviter de la percevoir comme quelque chose qui est en surplus ou en plus, mais plutôt au profit de, comment on peut la mettre au service de… Alors, il y a ça. Puis, il y a aussi : comment on peut éveiller les élèves à l’utilisation des technologies dans leur vie de tous les jours? Donc, en partant de ces questions-là, on s’est organisé, puis on s’est structuré pour aller chercher les réponses. On l’a fait à travers un comité de leaders. On était trois : moi-même, le directeur, puis deux leaders pédagonumériques. Parmi les astuces qui ont fait qu’on a vécu du succès dans nos travaux, il y a la présence du leader de la direction sur ce comité-là, parce que ça me permet, en fait, de les accompagner, d’assumer, de rien perdre de vue, mais aussi d’envoyer le message à tout le monde que c’est important. Si on cherche aussi des astuces, il y a le fait de travailler dans un climat de collaboration. Il y a trois valeurs à l’école, qui sont la bienveillance, l’engagement et la collaboration. Ce sont des valeurs auxquelles on tient. Et ce que ça permet, bien ça permet à des gens qui sont moins à l’aise, par exemple avec les technologies, de le dire, de ne pas avoir peur de faire des erreurs, tout en sachant qu’ils vont obtenir du soutien autour d’eux. Donc, ça a permis à l’école Jean-23 d’être à différents niveaux dans notre développement professionnel par rapport aux technologies. Puis ça, ça rend tout le monde bien confortable. Il y a aussi le fait d’aller chercher l’expertise là où elle est, là où elle se trouve. Nous, on s’est adjoint le soutien d’un conseiller pédagogique du centre de services, mais aussi au RÉCIT. Et puis là, ça nous amène des réponses, ça nous alimente, et ça met plus de têtes autour de ces questions-là pour y réfléchir, pousser le questionnement. On s’est vite rabattu sur le cadre de référence de la compétence numérique, parce que c’est là que sont les bases les plus solides. On s’est aperçu qu’on avait déjà beaucoup de compétences, puis on était capable d’identifier les quelques zones sur lesquelles on était plus fragiles. Donc, avec tout ça, on se bâtit vraiment un avenir assez solide. Et là, on est en préparation de tout ce qui suit : la formation du personnel, la création d’horaires de soutien, puis la création de banques d’activités et de banques d’idées qui seront génératrices d’autres idées. Donc, on a beaucoup, beaucoup, beaucoup éveillé notre équipe et stimulé notre équipe à faire de plus en plus de l’utilisation des technologies quelque chose d’agréable et d’évolutif. Pour en apprendre davantage sur le cadre de référence de la compétence numérique et son utilisation, rendez-vous sur le site du ministère de l’Éducation du Québec. [Musique]