Bienvenue. Comme Marie-Hélène l’a dit, c’est une formation qu’on donne dans le cadre du projet Math Sciences. Par contre, je vais partager mon écran ici. Vous n’êtes pas obligés d’être participants au projet Math Sciences pour assister à l’atelier d’aujourd’hui. Il y a peut-être... Je vous invite, ceux qui sont en adaptation scolaire, à poser des questions, car c’est aussi ça le but du projet : voir, au niveau de l’adaptation, quels outils on peut utiliser avec nos élèves. Même si le projet porte sur la difficulté motrice, je vais essayer de vous montrer quand même certaines possibilités, notamment avec des élèves ayant une basse vision — par exemple, pour changer le contraste. N’hésitez pas à poser des questions pendant la rencontre. N’hésitez pas non plus à écrire dans le clavardage si vous avez des idées d’usages en adaptation scolaire, ou même en inclusion, parce que les besoins sont partout. N’hésitez pas à écrire dans le clavardage. Donc, c’est quoi le projet Math Sciences ? On vous a mis un petit descriptif, pour ceux qui ne connaissent pas le projet. On vous invite aussi à suivre, soit l’un, soit les deux services nationaux, que ce soit IAS ou MST, parce que dans nos publications, quand il y a des choses qui pourraient être utiles à la communauté, on les publie. On n’attend pas nécessairement la fin du projet pour faire des publications. Je vous rappelle que l’atelier va être enregistré. Vous pouvez utiliser le clavardage, lever la main, réagir pendant la rencontre. Marie-Hélène, si jamais il y a des mains levées, tu me le feras savoir, parce que ça peut arriver que je ne le voie pas, ou que je ne voie pas les questions dans le clavardage. Juste me le mentionner. L’enregistrement va être rendu disponible par la suite. On n’a pas encore décidé de la modalité, mais il va être disponible. Si jamais vous voulez le revoir ou le partager avec des gens. Juste pour vous dire aussi : le document, on va remettre le lien. Marie-Hélène, est-ce que tu peux remettre le lien du document, s’il te plaît ? Et tout ce qui se retrouve dans le document, vous êtes libres de le réutiliser dans vos milieux. Mais moi, j’ai triché : j’ai regardé les cartes retournées, ça m’énervait trop. Ça se peut pas que ce soit pas équilibré, c’est un problème ! — OK, donc, est-ce que tu peux m’expliquer comment tu les as retournées ? — Ah ben, j’ai cliqué dessus, puis l’onglet est apparu : « retourner ». — Ah, moi, c’était en français. Il s’était traduit automatiquement en « retourner ». Ouais, c’était « retourner ». Je vais vous montrer. Donc, on peut retourner. Par contre, ce que je vais faire, je vais juste… si je peux les prendre, je vais les brasser. Désolé pour l’anglais. Je vais vous montrer aussi que, quand on partage… je croyais avoir les bons liens pour partager, mais j’imagine que je ne les avais pas en français. Donc, tricher pour les mettre… Tricher, c’est marqué « sans les retourner ». On peut dire qu’on a triché. Est-ce que quelqu’un d’autre a utilisé la balance ? — Ah, j’ai une main levée. — Oui, oui, bonjour. J’ai utilisé la balance, et puis j’ai comparé les cartes. J’en ai mis une sur chaque plateau. Je voyais que celui de droite était plus lourd… euh, celui de gauche plus lourd. Donc, je l’ai sorti, je l’ai mis à droite, puis j’ai mis l’autre carte sur la balance. Celui de gauche était plus léger. Donc, je l’ai sorti à gauche, puis j’ai repris celle que j’avais sortie, qui était à droite. Je l’ai remise sur la balance. On est encore avec la même carte du début, hein ? C’est celle-là, elle est lourde. Je l’ai mise à droite, puis j’ai mis l’autre au centre. Ensuite, j’ai retourné les cartes, et j’espérais avoir la bonne séquence. — Donc, très bonne technique ! Ce que j’aime avec l’outil de Polypad, vous avez vu ici la balance. On va y revenir tantôt. C’est un de mes outils préférés dans Polypad, pour plusieurs raisons. On peut voir s’il y a des égalités avec une balance, mais on peut aussi voir les inégalités. C’est rare… c’est super intéressant de voir ça, puis ça nous amène vraiment à déduire. Je trouve que ce genre d’activité est utile pour montrer aux élèves qu’il n’y a pas toujours un seul chemin à suivre. Ils peuvent faire des essais, se tromper, déduire, et ça se peut que ça leur prenne plus d’étapes… ou parfois moins. Donc, on travaille beaucoup la flexibilité cognitive dans ce type d’activité. — Mode, tu as la main levée, vas-y. — J’ai fait à peu près le même raisonnement que Marie-Hélène, mais quand je suis arrivé à dire qu’il y en avait un qui pesait 0,5, c’est là que ça devient difficile dans ma tête. Faire un calcul mental… Je me suis posé la question : est-ce que ce serait possible de donner à l’élève un outil pour aller chercher cette réponse-là ? Mettons, quelqu’un comme moi, rouillé, ça fait longtemps que j’ai pas divisé 5 par 4… — Oui, on pourrait. Il y a d’autres outils qu’on aurait pu donner à l’élève pour l’aider à trouver la réponse. Je dois dire que celui-là aussi, je l’avais utilisé dans le cadre d’un congrès pour des enseignants en mathématiques au secondaire. Donc, mon but était d’aller chercher des nombres qui ne donnaient pas des réponses exactes avec les poids fournis. C’est intéressant, car on peut ajuster. Par exemple, ici, le 0,125, tout dépendant de la clientèle, on pourrait le modifier. L’important, c’est que vous aurez accès à cette ressource et vous pourrez l’ajuster comme vous voulez. Ce qui est aussi intéressant dans la discussion, c’est que lorsqu’on met un poids, on se rend compte que le vieux téléphone est plus lourd que le poids de 1 kg. Et lorsqu’on met 2 kg, on constate que la balance s’abaisse de ce côté-là. Donc, on peut déduire que le poids du téléphone est quelque part entre 1 kg et 2 kg. Ces discussions-là peuvent aussi être très riches en classe. J’adore aussi ce partage où quelqu’un disait : « Je savais pas comment diviser 0,5 en quatre. » Amener les élèves à discuter de leur raisonnement, de leurs stratégies, c’est très intéressant. Merci beaucoup pour ce partage. C’est une belle petite activité d’amorce. Évidemment, ici, j’ai utilisé l’outil Polypad. J’ai enlevé les autres outils. Le but était vraiment d’explorer l’outil. Vous avez vu qu’il y avait aussi des outils de validation. Celui-ci, je crois que c’était 1,5. Et vous êtes chanceux : vous avez eu des confettis si vous avez réussi les trois ! Ce sont des choses qui apparaissent automatiquement. Ce sont des fenêtres de validation, ce n’est pas nous qui les programmons. Ça se fait automatiquement. Je vais revenir à notre atelier ici. Donc, on va avoir quelques petites diapositives avant d’essayer d’autres choses. Je voulais juste vous montrer aussi… Là, j’ai fait l’activité d’amorce avec vous. On est allés explorer certaines choses qu’on pouvait faire avec Polypad. Je voulais aussi montrer le déroulement de l’atelier. Je me suis amusé un peu. Je l’ai fait aussi dans le contexte où certains élèves ont besoin d’organiser leur temps. Ils ont besoin de savoir comment leur journée va se dérouler. Je me suis demandé : est-ce que je peux, avec les outils disponibles dans Polypad, m’organiser, trouver des valeurs de temps, etc. ? Je ne vous demande pas nécessairement d’y aller, juste de regarder la démonstration ici. Je vais revenir en arrière et passer en plein écran pour afficher le plan de l’atelier. …que vous pouvez réutiliser dans vos milieux. Tout ce qui est ici — pour changer la langue d’affichage, le son ou les tuiles — je vais le faire avec vous en direct dans le document. Comment aller se connecter ? Vers la fin — je pense que ce sera après la pause — on va montrer comment enregistrer ou comment... non, je vais le montrer tantôt, assez rapidement, si vous voulez créer des choses et pouvoir les enregistrer. Les options de partage, je vais y revenir tantôt. Il y a aussi les raccourcis clavier, qui pourraient être intéressants — ils sont listés ici — et il y a une liste complète dans l’autoformation de Campus RÉCIT. Ne vous inquiétez pas, je vais revenir sur les choses que je vous présente ici. On va commencer avec une activité d’exploration. Le but était d’en avoir plusieurs, mais je n’ai pas eu le temps d’en ajouter d’autres pour le moment. Ce n’est pas trop grave quand même. Donc, on va aller dans une activité d’exploration. Je vais vous laisser retourner à l’activité. Vous pourrez aller dans cette activité-là, et je vais vous la redonner aussi à l’intérieur du document. Vous pourrez aussi aller fouiller dans les tuiles que vous avez sur le côté. Ensuite, je vais me permettre de faire un petit tour des outils qui existent en faisant les activités qu’on a ici. Vous avez ici des activités en géométrie, et il y en a quatre à faire. Je vous demande d’explorer les outils à l’intérieur de ces activités. N’hésitez pas à poser des questions ! Si jamais vous avez terminé les quatre activités, descendez plus bas dans la page. Je peux vous mettre au défi de représenter le nombre 53. Allez dans les nombres… Si jamais vous avez des questions, n’hésitez pas à activer votre microphone et les poser. — Marie-Hélène, comment ça va ton exploration ? — Écoute, ça explore ! Mais là, je suis en train de me dire qu’il faut que je change de boîte, que j’aille chercher d’autres outils pour me permettre de réaliser certaines choses aussi. Donc, on va faire un petit retour ensemble, juste pour vous montrer — tandis que vous êtes déjà dans l’environnement. Quand on est ici, je ne sais pas si vous avez remarqué… Je vais juste me déconnecter pour vous montrer. Quand vous êtes dans cet environnement-là, si jamais vous voulez conserver ce que vous faites, vous pouvez simplement cliquer sur « Se connecter ». Si vous avez un compte Google, vous pouvez vous connecter directement avec ce compte. Sinon, vous pouvez tout simplement vous créer un nouveau compte. C’est le même compte que pour la classe virtuelle de Desmos. Donc, si vous avez déjà un compte avec Desmos Classroom, vous pouvez utiliser le même. De toute façon, si vous allez dans les paramètres de votre compte, il va vous amener automatiquement dans l’environnement Desmos Classroom. Sinon, par défaut, il va vous créer à la fois un compte pour Polypad et un compte pour Desmos Classroom, parce que c’est la même compagnie qui gère les deux — c’est Amplify. Et une fois que vous êtes connectés — et tantôt, pendant la pause, s’il y a des gens qui ont de la difficulté, je pourrai prendre quelques minutes pour vous aider à vous connecter — une fois connectés, vous aurez la possibilité d’enregistrer une copie de ce que vous êtes en train de faire. qui va aller chercher les différents sommets. Vous pourrez aussi explorer les options pour voir le périmètre ou les différentes autres mesures disponibles. De ce côté-là, le bouton de validation, en fait, aurait normalement dû être disponible sans avoir besoin d’activer le mode Création. Comme je vous disais, j’ai probablement modifié quelque chose dans les paramètres de la figure. Je vais donc vous montrer d’où provient l’outil de validation. Lorsque vous activez le mode Création, vous obtenez toutes les options disponibles, y compris celles que j’avais désactivées par erreur. Donc, lorsque j’appuie sur une figure, sans être dans le mode Création, je devrais retrouver ce bouton qui permet d’activer une animation. Et là, si vous cliquez sur les trois petits points, vous verrez l’option « musique ». Parfois, il faudra ajuster un peu l’orientation de la page, car il peut y avoir beaucoup d’options qui apparaissent. Dans l’onglet « musique », vous pouvez choisir, par exemple, le périmètre, ou comme ici, les sommets. Vous pouvez même modifier le type de musique — par exemple, choisir le violon. Une fois que vous avez configuré votre figure, si vous cliquez sur « jouer », vous entendrez une animation sonore qui accompagne le comptage des sommets, ou du périmètre, selon ce que vous avez sélectionné. Vous pouvez explorer ces fonctions pour rendre les activités plus dynamiques. C’est une mise à jour récente, disponible depuis quelques mois, qui permet d’ajouter ces boutons. Dans le mode Création, on peut aussi créer un « bouton d’action ». Ce bouton peut être configuré pour effectuer plusieurs actions : cacher, montrer des images, déclencher un son, etc. Je ne vais pas tout vous montrer aujourd’hui, car les boutons sont un peu plus avancés dans l’exploration. Mais ici, j’ai simplement renommé le bouton « jouer » pour l’appeler « validation ». Et maintenant, quand je quitte le mode Création et que je clique sur « validation », ça fonctionne. Le bouton active le processus prévu. — Juste un instant, je vais désactiver le son ici. Donc, c’est la manière de créer un bouton dans Polypad. Il y a plusieurs autres options à explorer, mais cette fonction est déjà très utile. — J’ai une main levée… En fait, c’est moi qui voulais prendre le relais de Marie-Josée. Elle nous a écrit dans le clavardage qu’elle a utilisé l’outil « Texte » pour probablement annoter et compter. Tu vois, moi, en bonne technopédagogue que je suis, j’ai cherché comme une nouille le crayon pour annoter et retrouver mes annotations à la fin. Donc, mon TDAH a pris le dessus ! N’hésitez pas à bien survoler la plateforme avec vos élèves avant de l’utiliser. Parce que sinon, ils risquent tous de devenir des Marie-Hélène perdues dans l’interface ! — C’est très intéressant, parce que vous venez de parler de deux outils qui se trouvent dans la barre d’outils, en bas de l’écran. Donc, ça vaut la peine d’en parler. Vous avez l’outil de dessin. Vous y trouverez un crayon, un marqueur, un surligneur. La règle qu’on voit ici ne sert pas à mesurer, mais plutôt à tracer une ligne droite. toujours dans le mode Création, Luc, pour ajouter de l’information. — Là, je me sens mal, parce que c’est moi qui s’occupe de la traduction de toutes ces belles bébelles-là… mais pour le moment, non, non, ce n’est pas moi qui ai écrit ça. Je peux juste vous le dire ! — (rires) En fait, tu sais que tu as de la job, Jocelyn ! — Non, non, je le sais. Parce que moi et Luc, on en rit, et on sait très bien que pour l’instant, je ne peux pas encore modifier ces traductions-là. Tous les mots dans Polypad ne sont pas encore intégrés dans le même outil de traduction qu’on a pour Desmos. Parce que tout ce qui est traduit chez Desmos en français, c’est moi qui m’en occupe. Donc, j’ai bien hâte ! Parce que, celui-là… quand Luc me l’a montré, j’étais vraiment crampé ! Mais tu sais, « union » traduit par « syndicat », ou encore le trait traduit par « accident vasculaire cérébral », ce sont de belles perles qu’on découvre de temps en temps. et soyez rassurés : aussitôt qu’on aura la possibilité de corriger ces traductions-là, on va le faire. On va peut-être en garder quelques-unes pour rire en formation… (rires) Peut-être aussi, juste pour terminer, un petit détail : ça aussi, c’est nouveau. On peut aller plus loin avec ça, mais quand on est dans le mode Création, on a la fonction « Calculer » ici. Elle permet, entre autres, d’afficher des propriétés comme l’aire. Par exemple, ici, c’était l’aire, parce qu’il s’agissait d’un trapèze. Mais on peut aussi calculer le périmètre. Donc, lorsqu’on est en mode Création, on peut aller chercher différentes mesures. — J’avais une main levée… Oui, vous m’entendez bien ? — Oui, parfaitement. — Je me demandais : le mode Création, est-ce que l’élève y a accès aussi ? Dans le fond, est-ce que tout le monde qui se crée un compte a accès à ce bouton-là ? — On n’a même pas besoin de compte pour avoir accès au mode Création. Donc oui, tout le monde peut l’utiliser. Un élève à qui on partage simplement un lien peut activer le mode Création. Par contre, si on partage l’activité à l’intérieur de Desmos Classroom, là, l’élève ne pourra pas aller modifier le fichier. Tout dépend de la manière dont on a préparé la tâche. Mais oui, tout le monde peut accéder au mode édition et au mode Création — il faut juste savoir où aller pour le trouver. Je dois dire que si un élève est capable de fouiller assez pour activer ces fonctions, c’est généralement un élève avec une bonne logique. Il saura s’en servir à bon escient. — Ça répond à ma deuxième question, en fait. Tout le partage que tu nous as fait jusqu’à maintenant, ça s’est fait dans Polypad. Tu n’es pas passé par Desmos Classroom, c’est bien ça ? — Exactement. Tout s’est fait à l’intérieur de Polypad. J’ai simplement pris le lien de partage. — Donc, tu ne peux pas voir ce que l’élève fait, dans ce cas ? — C’est ça. Quand je partage comme ça, je ne peux pas voir ce que les autres font. Je ne peux pas travailler en collaboration dans le document. C’est un lien « lecture seule ». ça aide à se placer tout seul. C’est vraiment magique ! Je vais juste ressortir ici. Je l’avais mis dans un petit quadrillé comme ça. J’avais simplement un plan cartésien, puis je suis allé placer une ligne ici. Ce qui est intéressant, c’est qu’on peut ensuite ajouter des repères pour aider l’élève à mieux se repérer dans l’espace. C’est visuel, ça bouge, ça répond à certains besoins de planification ou d’organisation spatiale. Et encore une fois, si on veut que les élèves s’y retrouvent, on peut préconfigurer certains éléments pour leur éviter de perdre du temps à chercher les outils eux-mêmes. On pourrait aussi, dans certains cas, limiter les outils visibles pour guider leur exploration. Oui, pour répondre à la question : oui, on peut tout faire directement dans Polypad. La meilleure manière, ici, si on veut faire évaluer des choses, c’est vraiment d’utiliser une ligne différente à chaque fois. Ce n’est pas tout à fait comme dans un éditeur d’équation traditionnel. Je peux prendre une boîte de texte, mais là, je ne pourrais pas évaluer automatiquement ce qu’il y a à l’intérieur. Par contre, avec l’éditeur d’équation intégré à Polypad, je peux écrire une équation, et lorsqu’elle est complète, je peux cliquer sur « Évaluer », et ça m’affiche le résultat. Ça fonctionne bien pour les expressions mathématiques, et c’est une belle façon de donner du sens aux calculs — les élèves peuvent voir le lien entre leur expression et sa valeur. On pourrait le faire au milieu, mais la division ne serait pas indiquée dans ce cas-ci. Ça va juste ajouter mes divisions à l’intérieur. Donc, selon que je marque mes nombres en décimales ou autrement, ça va changer un peu l’affichage. C’est ce que je voulais dire : Desmos est assez intuitif pour la droite numérique, mais je dois dire qu’il y avait quelque chose de bien ici aussi, dans Polypad. Par exemple, si je prends une fraction ou une mesure, je peux la visualiser concrètement. Et encore une fois, selon les besoins de vos élèves, vous pouvez ajuster la présentation pour leur faciliter la tâche. et la balance, là, avec le plateau qu’on avait tantôt, si je mets cette équation ici — supposons que je ne l’ai pas évaluée encore — je ne sais pas si je peux enlever l’option « Évaluer ». Donc, supposons que je ne l’ai pas encore évaluée… N’importe quel nombre que je vais mettre ensuite va automatiquement être pris en compte dans l’équation. C’est ça qui est intéressant : l’interactivité entre les tuiles. Et comme je vous ai montré, avec la balance, on peut aussi ajouter des expressions, pas seulement des nombres, et les voir réagir visuellement selon leur valeur. Ça ouvre la porte à beaucoup de modélisation en mathématique. Et dans ma fenêtre d’algèbre ici, si je viens chercher d’autres tuiles — pas celle-là, mais plutôt celle-ci — automatiquement, elle va prendre la valeur que je lui ai donnée. — Génial ! La seule chose qu’il faut garder en tête, c’est que certaines tuiles sont liées entre elles. Donc, si vous modifiez une variable à un endroit, elle peut se répercuter ailleurs dans le canevas. C’est super utile pour illustrer des relations mathématiques, mais ça peut aussi surprendre si on ne s’y attend pas. Il faut en être conscient. on construit nos nombres. Dans celui-là, ici, j’étais rendu à 97 — même que j’ai été un peu trop vite. Je vais le ramener à 98. — Je t’ai vu, Karine ! — Oui, ça sera pas long, je vais le remettre à 98. Je ne vais plus le toucher. Et une fois que j’ai mon nombre, je le fusionne. Et là, ce qui est génial, c’est que je peux maintenant le manipuler comme une seule tuile. C’est un bon exemple de l’importance de bien verrouiller ou fusionner des éléments quand on a terminé, surtout quand on veut éviter que tout se déplace par erreur en manipulant. les arranger. Et si jamais vous voulez indiquer des valeurs différentes en cours de chemin, moi ce que je fais, c’est un petit truc : je vais juste les dégrouper. J’en fais deux droites, que j’agence simplement l’une par-dessus l’autre. Ensuite, je teste, et j’essaie différentes configurations. C’est vraiment simple à faire. C’est ce genre de petites astuces-là qu’on découvre à force de manipuler l’outil. Et c’est aussi ce qu’on veut transmettre à nos élèves : l’idée que c’est correct d’explorer et de recommencer. fonction qui est vraiment intéressante, et qui s’utilise autant au primaire qu’au secondaire, mais dans des contextes différents. Les premiers packs de Desmos — certains ont déjà eu une formation là-dessus dans le cadre du projet Math Sciences — ont été présentés lors des mercredis matin par l’équipe du RÉCIT. Donc, si vous suivez un peu nos canaux de communication, vous pourrez accéder à ces formations ou même en revoir les enregistrements. Il y a vraiment plein de possibilités avec Polypad, et ça peut répondre à plusieurs besoins selon votre niveau d’enseignement. ne peuvent ni copier ni supprimer la tuile. Ils vont pouvoir la déplacer, mais ils ne pourront jamais l’effacer. Donc, ils ne risquent pas de la perdre, et ils ne pourront pas non plus la dupliquer. Ici, ce qu’on voulait, c’était de permettre le clonage lors d’un déplacement. Et dès que j’ai activé cette fonction, puis que je suis sorti du mode Création, ça a fonctionné. C’est pratique quand on veut que les élèves utilisent plusieurs fois un même objet sans risquer de le modifier ou de le supprimer par erreur. Se questionner comme ça, c’est le fun. Avoir des problèmes de ce genre-là — où on veut faire quelque chose, on ne sait pas comment — mais en gang, on finit toujours par trouver. Continuez, continuez votre développement entre vous, puis je vous encourage vraiment à aller manipuler l’outil. Je pense qu’en explorant, en testant, en discutant ensemble, vous allez découvrir encore plus de choses que ce qu’on a vu aujourd’hui.